La ministre de l’Information, Manale Abdel Samad, a déclaré lors d’un entretien accordé ce vendredi à la « Radio Liban », que les médias étaient le soldat inconnu qui travaille durant les conditions les plus critiques et non seulement lors de la crise relative à la pandémie de coronavirus.
Mme Abdel Samad a souligné l’importance de la préservation du droit du journaliste, en garantissant d’abord un libre exercice de son travail sans atteinte à la sécurité nationale ou aux dignités et en lui accordant ensuite des motivations et des facilités en vue de booster ses activités.
Concernant les nominations au sein de la « Télé-Liban », la ministre a dit : « Nous adoptons la transparence et l’objectivité tout en respectant l’équilibre confessionnel consacré par la Constitution-article 95 ».
« Nous collectons le curriculum vitae des candidats et faisons des interviews pour choisir les noms à la lumière des normes définies à l’avance pour l’emploi dans le secteur public », a-t-elle ajouté.
Quant au plan stratégique élaboré pour le ministère de l’Information, Mme Abdel Samad a affirmé que le secteur de l’information publique ne doit être soumis à aucune tutelle politique, mais devrait plutôt être libre dans le cadre de certaines réglementations et au service du citoyen.
« La proposition comprend la création d’une plate-forme unifiée pour l’information qui regroupera tous les médias publics, y compris la télévision, la radio, l’agence, le département des recherches et la Direction des études », a-t-elle poursuivi.
Elle a ensuite jugé indispensable la présence d’un syndicat qui protège le journaliste. « Nous sommes en train d’étudier un projet de loi avancé auparavant sur l’amendement des conditions d’adhésion au syndicat pour inclure tous les journalistes », a-t-elle précisé.
« Le journaliste devrait être affilié à un seul syndicat qui est celui des journalistes », a conclu la ministre Abdel Samad.