Des consultations politiques se tiendront aujourd’hui au palais présidentiel de Baabda, en lien direct avec les raisons invoquées par le Premier ministre dans la déclaration de démission qu’il avait lue à Riyad, le 4 novembre.
Il s’agit, bien entendu, de définir de nouvelles lignes directrices pour la politique étrangère du Liban et d’envisager les moyens d’appliquer la politique dite de « distanciation ».
Si les concertations s’avèrent positives, il n’est pas impossible que le chef du gouvernement revienne sur sa décision de démission et que les réunions du Conseil des ministres reprennent la semaine prochaine
Cohérent avec la prudence que lui dicte sa position très particulière au sein de la Ligue arabe, le Liban s’est par ailleurs placé « à distance » hier d’une réunion à Riyad des ministres de la Défense des pays arabes, d’Asie et d’Afrique, dont le Pakistan, la Turquie et le Nigeria, marquant le lancement d’une coalition antiterroriste de 40 pays musulmans à dominante sunnite qui s’est promis d’engager une lutte implacable contre les groupes extrémistes jusqu’à leur « disparition de la terre ».
Le président Aoun avait demandé au ministre de la Défense Yaacoub Sarraf d’assister à la réunion et a remercié le roi Salmane d’Arabie pour l’invitation du Liban à s’y associer. Toutefois
Pour sa part, M. Sarraf s’est rendu hier en Roumanie, où il a signé un accord de coopération militaire conclu entre Beyrouth et Bucarest.