La présidente du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), la juge Ivana Hrdličková, de nationalité tchèque, a affirmé mardi que les accusés dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, “n’ont pas pu par leur absence entraver le cours de la justice”.
La juge a fait ces déclarations à l’ouverture d’un séminaire organisé les 13 et 14 février à La Haye à l’adresse des journalistes qui couvrent l’activité du tribunal, à la veille de la treizième commémoration de l’assassinat de M. Hariri, le 14 février 2005.
“J’espère que ce séminaire sera fructueux et que notre travail au TSL sera rapporté en toute transparence à l’opinion publique au Liban et dans le monde”, a-t-elle encore dit.
“Nous essayons de vous fournir toute information qui peut être utile à l’opinion publique et n’affecte pas le fonctionnement du TSL, car il y a des choses qui doivent rester confidentielles pour le bon fonctionnement de la justice”, a de son côté dit aux journalistes le greffier du TSL Daryl A. Mundis.