Le gouvernement libanais se réunissait jeudi en Conseil des ministres au palais de Baabda, une dernière fois avant les élections législatives de dimanche.
Avant le début de la réunion, le chef de l’Etat, Michel Aoun, s’est entretenu avec le Premier ministre Saad Hariri, sans que la teneur des discussions ne soit connue.
A l’ordre du jour du Conseil figurent 44 points, notamment la signature de projets de décrets concernant des prêts, dont certains prévus par la conférence internationale de Paris 3. Le gouvernement doit également plancher sur les mesures logistiques et sécuritaires qui seront mises en place dimanche pour le scrutin législatif.
“Pourquoi la clause relative au plafonnement des fonds alloués aux hôpitaux et qui est en suspens depuis un an et demi ne figure pas à l’ordre du jour de la réunion?”, s’est interrogé le ministre de la Santé, Ghassan Hasbani (Forces Libanaises). “Nous avons mis en place des plafonds financiers pour les hôpitaux selon des critères scientifiques et non politiques. Si les hôpitaux ont des problèmes, ils n’auront qu’à se renseigner auprès du Premier ministre”, a ajouté M. Hasbani.
Le ministre de l’Economie, Raëd Khoury, a pour sa part fait savoir qu'”il n’y a pas de nominations au sein du Conseil économique et social”.
Le ministre d’Etat pour les Affaires du Parlement, Ali Kanso (PSNS, pro-syrien), a pour sa part rappelé que “la plupart des postes de fonctionnaires de 1ère catégorie sont vacants, et ils ne seront pourvus qu’à l’issue d’un marché” entre les responsables politiques. M. Kanso a en outre affirmé que “le gouvernement peut se réunir jusqu’au 20 mai”, c’est à dire même après les législatives.
A l’issue des élections, le gouvernement doit présenter sa démission, et le futur Premier ministre sera désigné à la suite de consultations entre les blocs parlementaires et le chef de l’Etat.