La rencontre Trump-Poutine s’est longtemps fait attendre. Un an et demi après son arrivée à la Maison Blanche, le président américain constate que, pour le moment, ‘l’enquête russe’ le concernant, aux Etats-Unis, n’aboutit pas. Du coup, le timing est propice à une telle entrevue.” Le sommet d’Helsinki constitue la première rencontre en tête-à-tête entre les deux présidents qui ne soit pas organisée en marge d’une rencontre internationale.
Syrie ? Ukraine ? Sanctions économiques contre la Russie ?… On ne sait pas, au juste, quels seront les thèmes dominants de la discussion, même si Donald Trump a annoncé la semaine dernière que la Syrie et l’Ukraine figureraient parmi les thèmes principaux.
L’essentiel est de se parler, estime le président des Etats-Unis, qui accorde, en bon homme d’affaires, une importance considérable aux relations personnelles entre leaders. Le simple fait d’établir un canal de discussion direct pourrait déjà être présenté au public américain comme un succès, tant la relation entre Moscou et Washington est dégradée depuis des années.