Lors de son investiture à Brasilia, le nouveau président d’extrême droite Jair Bolsonaro a promis aux Brésiliens d’en finir avec la criminalité et la corruption et réaffirmé son aversion pour le socialisme et le “politiquement correct».
En deux discours – l’un devant des dizaines de milliers de partisans, l’autre face aux parlementaires –, le “Trump des tropiques” a tracé les grandes lignes de son programme populiste pour les quatre années à venir.
Jair Bolsonaro, élu en octobre avec 55 % des suffrages, a exhorté le Congrès à soutenir sa politique. “Je profite de ce moment solennel pour demander aux parlementaires de m’aider à restaurer et redresser notre patrie, en la libérant définitivement du joug de la corruption, de la criminalité, de l’irresponsabilité économique et de la soumission aux idéologies”, a-t-il déclaré.
Régulièrement épinglé pour ses dérapages misogynes, racistes et homophobes, il s’est également engagé mardi à “valoriser la famille”, “respecter la tradition judéo-chrétienne” du Brésil, “sauver ses valeurs” et “combattre l’idéologie des genres”. L’agence Brasil assure en outre que le nouveau président tiendra sans délais l’une de ses promesses de campagne, en autorisant, par décret présidentiel, le port d’armes : “Un bon citoyen mérite d’avoir les moyens de se défendre”, a-t-il dit.
Un peu plus tôt dans la journée, le 38e président du Brésil a régalé ses partisans de saillies contre deux de ses bêtes noires : le “socialisme” et le “politiquement correct”. “Je me tiens devant toute la nation, en ce jour où le peuple a commencé à se libérer du socialisme, du renversement des valeurs, du gigantisme étatique et du politiquement correct”, a-t-il déclaré.
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