Le conseil constitutionnel a jugé «impossible» d’organiser l’élection à la date du 4 juillet.
Avant que la fête de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, plonge l’Algérie dans une semaine de profonde léthargie, le Conseil constitutionnel a mis fin à toutes les spéculations. Dimanche, un communiqué a annoncé «l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle du 4 juillet» après un rejet des deux seuls dossiers de candidature. «Nous nous retrouvons dans une situation à laquelle n’ont jamais pensé les rédacteurs des amendements constitutionnels, constate Ammar Belhimer, professeur de droit public à l’université d’Alger. L’article 102 (selon lequel le président du Conseil de la nation assume l’intérim du chef de l’État empêché et dispose de 45, puis de 90 jours pour organiser une élection) sera totalement consommé le 4 juillet. On sortira alors du cadre formel de la Constitution pour envisager d’autres leviers d’arbitrage des forces en présence.»
Source : Le Figaro