La facture s’élève à quelque 45 milliards d’euros. Dans l’entourage du président Macron, on prévient que cela équivaudrait «à un défaut sur sa dette souveraine, avec les conséquences que l’on connaît».
«BoJo» n’est pas encore premier ministre, mais son franc-parler devrait déjà donner des sueurs froides à Bruxelles. Dans un entretien accordé au Sunday Times, le candidat à la succession de Theresa May à la tête du gouvernement britannique précise ses plans pour accompagner la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Fervent défenseur d’un Brexit dur et favori dans la course pour prendre la tête du parti conservateur, il promet de faire en sorte que le pays quitte l’Union au plus tard le 31 octobre prochain, qu’un accord ait été trouvé ou non. La survie du parti conservateur en dépend, estime-t-il. Pour ce faire, il compte bien accélérer les préparatifs en vue d’une sortie sans accord, pour que le pays soit prêt à faire face aux «perturbations» que cela engendrerait.
Source : Le Figaro