Le président américain a donné officiellement ce mardi soir à Orlando, en Floride, le coup d’envoi de sa campagne pour l’élection de 2020.
Sous les cris d’une foule enthousiaste, Donald Trump a lancé mardi 18 juin en Floride sa campagne pour 2020, reprenant ses thèmes favoris de 2016 et attaquant avec violence les démocrates accusés de vouloir « détruire le rêve américain ».
Très à l’aise au pupitre, fidèle à son style provocateur, le président américain, en quête d’un second mandat après sa victoire-surprise de 2016, a galvanisé les quelque 20 000 supporteurs venus l’écouter à Orlando.
Promettant « un séisme dans les urnes », Donald Trump l’a assuré : « Nous y sommes arrivés une fois, nous y arriverons encore. Et cette fois nous allons finir le travail. »
« Quatre ans de plus ! Quatre ans de plus ! », reprenaient régulièrement ses soutiens dans la salle de l’Amway Center, rythmant un discours à la tonalité nationaliste très agressive dans lequel il a de nouveau dénoncé l’immigration clandestine et promis de défendre les travailleurs américains face à la concurrence étrangère jugée déloyale.
Mais il s’est présenté à Orlando sans nouvelles propositions.
Faisant huer tour à tour les médias « fake news », sa rivale en 2016 Hillary Clinton, Barack Obama ou encore l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, il a accusé ses adversaires politiques d’être « guidés par la haine », ciblant la vingtaine de candidats démocrates qui espèrent lui ravir la Maison-Blanche.
« Voter pour un démocrate, quel qu’il soit, en 2020, c’est voter pour la montée du socialisme radical et la destruction du rêve américain », a-t-il affirmé.
L’impétueux président américain, en position délicate dans les sondages, sait qu’il devra s’imposer dans le « Sunshine State » s’il veut se maintenir huit ans au pouvoir comme ses trois prédécesseurs, Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton.
Source : L’Observateur