Le Premier ministre, Saad Hariri, a affirmé mercredi que le Liban était contre le plan de paix pour le Proche-Orient établi par Washington et dont le volet économique a été lancé mardi à Bahreïn, estimant dans le même temps que son gouvernement faisait l’objet d’une “surenchère politique” à ce sujet.
Lors d’un discours dans le cadre de la séance législative que tient le Parlement aujourd’hui, le Premier ministre s’est dit “étonné du fait que certains doutent de la position du gouvernement par rapport à +l’accord du siècle+”. “Le gouvernement est contre ce deal, et notre Constitution prohibe la naturalisation” des réfugiés palestiniens, a rappelé M. Hariri.
Le président du Parlement, Nabih Berry avait clairement exprimé son opposition à ce plan .