L’Iran, a-t-il poursuivi selon la chaîne de télévision IRIB, restera dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC) conclu en juillet 2015 tant que les autres pays signataires feront de même.
L’avenir de l’accord de 2015 est menacé depuis que Donald Trump en a retiré les Etats-Unis.
Le 8 mai dernier, un an jour pour jour après l’annonce du président américain, la république islamique a fait savoir qu’elle se soustrairait à une partie des engagements pris dans le cadre du PAGC.
Ses stocks d’uranium faiblement enrichi ont dépassé cette semaine le plafond fixé par l’accord de 2015, suscitant “l’extrême préoccupation” des signataires européens (Allemagne, France et Grande-Bretagne).
Relancer le réacteur à eau lourde d’Arak, susceptible de produire du plutonium à usage militaire, et enrichir l’uranium à des niveaux supérieurs à la limite fixée par le PAGC serait un nouveau pas franchi vers une confrontation, même si Rohani a souligné que les initiatives prises depuis début mai par l’Iran ne visaient pas à nuire à l’accord nucléaire, mais au contraire à le préserver.
Si l’Iran n’agissait pas, a-t-il dit, cet accord serait balayé.
Rohani a encore assuré que l’Iran pourrait revenir “en l’espace d’une heure” dans les limites fixées par l’accord de 2015, dont la Chine et la Russie sont également parties prenantes.
Source : The worldnews (Reuters)