Le premier ministre, Saad Hariri, a présidé, mardi à 17h30, au Grand Sérail, une réunion du comité et les ministres ont discuté le dossier des déchets.
Le Premier ministre, rentré de Washington et interpellé par un journaliste au sujet des odeurs pestilentielles qui se dégagent dans le périmètre de l’aéroport, a affirmé que ces odeurs proviennent des eaux usées qui se déversent dans le fleuve de Ghadir, situé à proximité de l’aéroport, et non de la décharge de Costa Brava, et a dénoncé dans ce contexte une « approche populiste » au sujet de la crise des déchets.
« Ce n’est pas comme cela que nous résolvons le problème », a-t-il estimé. « Nous sommes tous libanais, chrétiens et musulmans, nous sommes tous concernés. Toutes les régions doivent s’entraider », a-t-il ajouté, au moment où une nouvelle crise des déchets frappe le Liban-Nord et prend une tournure confessionnelle.