A l’occasion de la 74ème Assemblée générale de l’ONU, Donald Trump et Shinzo Abe ont présenté les premières lignes d’un nouvel accord commercial.
Donald Trump, a signé mercredi 25 septembre à New York avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, ce qu’il a appelé «la première étape» d’un nouveau compromis commercial.
Négocié depuis avril, cet accord porte essentiellement sur l’agriculture et le numérique. Il implique notamment la réduction des tarifs douaniers sur les exportations de porc et de bœuf frais et congelés vers l’archipel nippon. Il exclut cependant la délicate question de l’automobile, alors que la menace de tarifs douaniers renforcés de 25% persiste sur ce secteur.
Une fois entré en vigueur, l’accord doit offrir aux éleveurs et agriculteurs américains les mêmes avantages que le traité de libre-échange trans-pacifique que Trump avait jeté aux orties à son arrivée à la Maison Blanche.
Les agriculteurs américains, dont les voix sont très courtisées par M. Trump en vue de sa réélection en 2020, surveillent particulièrement ces négociations alors que la concurrence du Canada et de l’Union européenne s’intensifie au Japon.
Dans la foulée de la déclaration des deux chefs d’Etat, Tokyo a annoncé la suppression immédiate des tarifs douaniers pour certains produits, comme les amandes et le brocoli, et par étapes pour d’autres, comme le vin et le fromage.
Le Japon aura en revanche le droit d’appliquer des mesures protectionnistes temporaires sur certains des produits concernés par l’accord pour avoir le temps d’encaisser le choc d’un sursaut des importations.