Le président du Conseil des ministres Saad Hariri a catégoriquement nié l’existence d’un problème ou d’une crise de confiance entre lui et le président Michel Aoun, ajoutant: « Je connais bien ma relation avec lui et à quel point nous nous respectons mutuellement ». Hariri a tenu ces propos lors d’une conversation avec des journalistes cet après-midi au Grand Sérail.
Interrogé sur les réformes et le budget, il a répondu: «Les réformes et le budget vont de pair. Nous avons une date limite constitutionnelle et nous travaillons pour compléter le budget dans les délais. Il y aura des procédures dans le budget, et en Conseil des ministres nous adopterons certaines procédures qui ne nécessitent pas de loi, mais un décret. Nous étudions également d’autres projets de loi, tels que les obligations douanières ou fiscales. L’idée est que d’ici la fin de l’année, toutes ces lois devraient être envoyées par le Conseil des ministres au Parlement, et nous voulons accélérer cela car nous devons procéder à ces réformes. Comme vous le savez, nous avons des délais spécifiques, que ce soit avec Standard and Poor’s ou Moody’s. Nous voulons adopter ces mesures et réformes le plus rapidement possible afin d’améliorer la situation financière et sortir de cette crise financière.