L’armée israélienne a tué mardi matin à Gaza un haut commandant du Jihad islamique à Gaza.
Les sirènes d’alarme ont été activées dans de nombreuses villes israéliennes à proximité de la bande de Gaza jusque dans la métropole économique Tel-Aviv, où les écoles et les universités ont été fermées en raison des tirs.
En fin de matinée, un Palestinien a été tué dans une nouvelle frappe israélienne sur la bande de Gaza, selon un ministère dans l’enclave.
A Damas, en Syrie, des frappes ont ciblé quasi-simultanément la maison d’un responsable politique du Jihad islamique, tuant deux personnes dont son fils, a indiqué l’agence officielle syrienne Sana, en imputant la responsabilité à Israël.
Dans la bande de Gaza, le Jihad islamique a confirmé la mort du commandant Baha Abou Al-Ata et de sa femme, après une frappe de l’armée israélienne sur l’étage de l’immeuble où résidait ce haut dirigeant du groupe islamiste.
Des résidents ont rapporté qu’une explosion avait frappé le domicile d’Abou Ata dans le district de Chajaïya à l’est de la ville de Gaza. Et les mosquées locales ont annoncé sa mort.
Agé de 41 ans et père de cinq enfants, Baha Abou Al-Ata avait rejoint les rangs du Jihad islamique dans les années 90, selon sa biographie diffusée par le groupe armé. Il commandait jusqu’à mardi matin la branche Nord du Jihad islamique.
Source : Le Point