Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé lundi 18 novembre un gouvernement qui «laisse les milices d’extrême gauche pourrir le mouvement des gilets jaunes» et a réclamé leur «dissolution».
«Le gouvernement est le complice de la situation de désordre absolument inouïe dans les rues de Paris», a accusé Jordan Bardella sur Europe 1, alors que le mouvement des «gilets jaunes» a été entaché samedi par de nouvelles violences à Paris. Selon lui, «en laissant les casseurs d’extrême gauche venir pourrir les manifestants, le gouvernement entrave le droit de manifester pour des millions de gens qui aimeraient venir dans la rue s’exprimer pour porter cette contestation sociale».
«Il faut dissoudre ces organisations d’extrême gauche», a réclamé Jordan Bardella, qui estime que le gouvernement «laisse volontairement des milices d’extrême gauche qui sont parfaitement identifiées par les services de renseignement se constituer en Black Blocs». «Les gouvernements précédents ont su le faire lorsqu’il s’agissait de milices d’ultra-droite, sous le gouvernement de François Hollande, ça avait été fait par Manuel Valls», a rappelé l’eurodéputé RN. «Je me sens solidaire des revendications (du mouvement), mais des vrais gilets jaunes, ceux qui étaient là depuis le départ, ceux qui ont tenu les ronds-points, pas ceux qui sont jaunes à l’extérieur mais rouges à l’intérieur», a-t-il ajouté.
Dès samedi, Marine Le Pen, la présidente du RN, avait dénoncé sur Twitter le gouvernement qui «a laissé ses idiots utiles, les BlackBlocs, tout casser». «Les revendications des ”Gilets Jaunes” sont ainsi souillées. @CCastaner, incompétent et… complice !», avait-elle ajouté. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a déploré dimanche que le mouvement des «gilets jaunes» soit depuis plusieurs mois «gangrené par des ultras» de l’extrême gauche.
Source : Le Figaro