Le Premier ministre Hassan Diab a rencontré lundi le doyen du Corps consulaire honoraire au Liban, Joseph Habis, en présence des membres du corps consulaire.
Il a déclaré que le gouvernement porte entre ses mains une “boule de feu”, notant que les prochains jours seront témoins d’une décision importante, un tournant qui façonnera l’avenir du Liban.
Diab a ajouté que l’Etat se trouve aujourd’hui dans une situation de déchéance et de vulnérabilité qui frôle l’impuissance ; le pays traverse une période extrêmement critique et les Libanais sont inquiets pour leur présent et leur avenir. La peur se propage sur tous les fronts, à commencer par la situation financière et économique, en passant par la réalité sociale et les conditions de vie, jusqu’aux préoccupations urgentes dans le domaine de la santé.
Ce gouvernement a pris ses fonctions tout en étant conscient du lourd fardeau qu’il devra porter et de la complexité de sa mission. Cependant,il travaille à résoudre les difficultés, à refaire du Liban un Etat en bonne forme et à régler les problèmes endémiques. Il a choisi de porter entre ses mains cette boule de feu, en s’efforçant d’en atténuer les flammes pour éviter qu’elles n’anéantissent le peu qui reste.
Dans les prochains jours, le débat sera tranché par une décision critique qui sera adoptée par ce gouvernement, une décision sensible et délicate que nous étudions de très près, dans la mesure où elle constituera un tournant majeur pour l’avenir du Liban a affirmé Diab.
Enfin, il a appellé le corps consulaire honoraire à relever ses manches car le Liban aura besoin, dans la période à venir de ses efforts et de ses contributions. Il a besoin de plus petits sacrifices. L’Histoire ne manquera pas de mentionner tous ceux et celles qui ont œuvré pour mettre fin à la corruption, pour bâtir des rapports de confiance, redonner espoir aux Libanais et contribuer à ce travail de sauvetage.
Pour sa part M. Habis a déclaré « Pleins d’espoir nous convenons avec le peuple libanais que le temps du changement est venu, et revenir en arrière n’est plus une option.» a déclaré M. Habis
Il a également souligné la nécessité de lutter contre la corruption, déclarant que cette affaire était désormais un objectif national.