Comme tous les virus, le Sars-CoV-2 ne cesse de muter, et certaines de ces variations lui confèrent un avantage en lui permettant de mieux se diffuser, ou d’échapper à nos défenses immunitaires.
Un mode d’emploi dans une bulle de gras. Voilà, en somme, ce qu’est un virus. Dit de manière plus scientifique, un virus, c’est du matériel génétique (de l’ARN pour le Sars-CoV-2) protégé par une membrane lipidique. Dans le cas du coronavirus, celle-ci est recouverte de petites pointes, les spicules, composées de trois protéines identiques. Elles vont lui servir à s’accrocher aux cellules humaines, puis à faire fusionner leurs membranes de telle façon que le matériel génétique viral puisse pénétrer à l’intérieur de la cellule. Le virus va détourner la machinerie cellulaire pour traduire ses protéines et fabriquer une armée de clones.
Mais ce processus de «reproduction» n’est pas parfait: une erreur se glisse régulièrement dans les copies. La plupart du temps, ce virus «altéré» disparaît aussi vite qu’il était apparu. Mais il arrive qu’il parvienne à se répliquer puis à infecter de nouveaux individus: un mutant est né. La plupart des mutations n’ont pas d’effet direct ou mesurable.
Source : Le Figaro