Ministère libanais de l’Information
Un mouvement a été organisé, mardi, à l’invitation de la ministre sortante de l’Information, Manal Abdel Samad Najd, et ce, à l’occasion du premier anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth, en présence du directeur général du ministère, Hassan Falha, du président du Conseil National de l’Audiovisuel Abdel Hadi Mahfouz, ainsi que d’autres personnalités.
La ministre Abdel Samad a prononcé un discours à cette occasion, déclarant : « Nous sommes ici au ministère de l’Information, témoin de l’ampleur de la catastrophe tragique qui a secoué le Liban et le monde lors de l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020 ».
“Comme vous pouvez le constater, de gros dégâts ont été causés au bâtiment […] et ce jour-là, certains de mes collègues ont été blessés par l’explosion mais leurs blessures n’étaient pas graves et ils ont été soignés. Plusieurs voitures garées au parking ont été endommagées, en plus des dommages psychologiques que beaucoup ont subis », a-t-elle rappelé, s’attardant sur la peur et l’inquiétude avant de réaliser qu’il s’agissait d’un crime contre un pays et un peuple.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui, nous observons une minute de silence à la mémoire de victimes innocentes et le peuple attend toujours que la justice leur soit faite ».
« Un an s’est écoulé et la plaie ne s’est toujours pas cicatrisée, les larmes des gens et les gémissements de douleur ne se sont pas asséchés. Les bâtiments endommagés, les décombres et les destructions témoignent de l’ampleur de la tragédie », a-t-elle relaté.
La ministre a déclaré « Un lourd souvenir douloureux défile devant nos yeux et afflige le cœur des médias libanais, ainsi que les médias arabes et internationaux ».
« Probablement, la seule consolation et l’espoir consistent dans l’unité de tous les Libanais et que la justice ait le dernier mot dans ce dossier », a-t-elle conclu.
